Au premier temps de la valse, tu es seule et je t’aperçois .
Au premier temps de la valse Marie Amélie est dans les bras d’Hugo et elle tourne, tourne et retourne.
Elle tourne si bien que les vodkas pamplemousse sirotées ont un effet fou !
Elle voudrait quitter la soirée, remonter illico presto dans sa chambre, prendre Hugo par la main et l’emmener dans le lit à baldaquins.
Voir si collée à lui elle aurait des sensations et si au réveil ces mêmes sensations seront toujours là.
Marie Amélie se pose et regarde les autres danser. Elle pourrait y passer des heures, voir les petits pas des mamies nostalgiques des guinguettes du dimanche, étudier le pas de tecktonik du petit Kevin, 14 ans qui commence à avoir des poils sous les aisselles et de la poupée blonde qui a un déhanché si sexy que certains non-danseurs viennent quand même tenter l’aventure des héros en se rapprochant de la poupée sous les yeux apeurés de leurs compagnes.
Mathieu vient s’assoir a coté de Marie Amélie.
« C’est bien toi la plus rayonnante ».
Marie Amélie sourit, pars chercher Hugo, repasse devant Mathieu et pense soudain que les gestes veulent dire bien plus que les mots.
Elle aurait pu lui répondre « merci, je suis touchée, blablablabla… »
Telle Cendrillon Marie Amélie remonte dans sa chambre, elle a toujours ses chaussures aux pieds et son prince charmant qui la suit.
Au deuxième temps de la valse
On est deux, tu es dans mes bras
Au deuxième temps de la valse
Nous comptons tous les deux : une deux trois
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi.
Paris attendra demain, avant Paris il y a la nuit…
Elle se lâche la MA…