Je savais qu’en arrivant à Nantes, j’allais tomber dans le berceau des associations en tout genre : des communautés, des engagements citoyens, des jardins collectifs, des groupes de sports, de vélo, de théâtre, des gangs de musicos etc.
Lorsqu’on engage la conversation je dois avouer que l’étiquette parisienne est un peu collante – quand on m’interroge sur là d’où je viens et même si je précise de suite que je suis originaire de la baie de Somme et que Paris n’était qu’une étape dans ma vie – j’ai néanmoins peur de rentrer dans la mauvaise case…
Explications
Le seul hic c’est que bon nombre de parigots ont choisi Nantes pour eldorado et amènent avec eux leur style de vie, leur stress et leur bobotitude pour reproduire le même écosystème qu’à Paris et saturer la ville au niveau logement, pollution, jobs et qualité de vie. Bordeaux sera d’ailleurs la prochaine ville sur la liste dorée avec le TGV qui arrive…
Vous me direz attend tu es pareil !!
Et bien je dis non car j’ai opéré la transition il y a bien longtemps et si tu lis mon blog tu connais mon engagement. J’ai pris le temps de voyager, d’échanger, d’interviewer des personnes comme Pierre Rhabi qui vous remettent vite dans la réalité et vous donne l’envie d’en faire chaque jour un peu plus.
J’ai en plus la chance en plus de partager ma vie avec un homme qui me fait me dépasser chaque jour et qui possède les mêmes idées que moi et les mêmes envies de s’engager.
Nous n’habitons pas Nantes même mais sommes très proches du centre (15 min en vélo) et nous avons un jardin (oui c’est cliché mais c’était vraiment notre souhait). Etre dehors au maximum et faire notre potager, tester, faire des expériences, apprendre de nos rencontres, des voyages, mettre en pratique les tips marocains ou asiatiques et vivre au rythme de la nature.
S’engager
Aujourd’hui j’ai longuement échangé avec Lilia de l’association Ecos. C’est en nous rendant par hasard à la ressourcerie une association locale emmaus style (mais pas que) que nous sommes tombés en admiration devant cette serre mutualisée et la conversation a commencé.
La vie associative
J’en reviens donc à mon propos principal. Alors c’est dur au quotidien, c’est un combat pour les associations de faire ces petites actions mais Ecos s’entoure, communique et le résultat nous a vraiment séduit.
Du troc de plantes en passant par les ateliers liés à l’écologie urbaine ce sont là des actions qui fédèrent les gens.
Féderer, partager, échanger, ce sont ces valeurs là que nous sommes venus chercher à Nantes et je crois bien qu’avec Ecos cela peut matcher.
Je vous raconterai la suite bientôt - Je trouve cette association très complète et j’ai très envie d’y prendre part…
Ne pas faire semblant comme beaucoup d’autres. Assumer, s’investir.
Pour les nantais retrouvez toute l’actualité de l’association sur leur page Facebook ici.
En couverture : jardin collectif près de Pirmil sur les bords de Sèvre.
© Ema
Mon copain vite à Nantes et effectivement il me dit que les locaux détestent les parisiens et tout ce qu’ils amènent avec eux. Tu as raison de prendre la tengeante et de t’engager localement comme cela Bravo pour ces belles initiatives.