GREEN WISH – Le Biohacking

Aujourd’hui j’enfile une blouse blanche de chimiste pour vous parler d’un sujet découvert lors du web2 day à Nantes, j’ai nommé le biohacking. J’étais loin de penser que cela aller m’intéresser et pourtant j’ai appris beaucoup durant la conférence dédiée et cela m’a procuré une vague d’espoir !

Définitions
Le hacking : prendre ce qui existe, l’améliorer et le partager selon Mitch Altman (un chercheur de SF, pionnier dans le domaine et qui a travaillé sur la réalité virtuelle).

Le bio-hacking lui désigne la biologie/science participative - une approche de la biologie non liée aux laboratoires académiques ou industriels. En gros faire des expériences pour comprendre la boucle de recherche scientifique et aussi faire des prototypes qui aideront à ces mêmes expériences.
L’innovation participative pour la société de demain améliorée, citoyenne, durable.

Où pratiquer le biohacking ?
Pour laisser place à la créativité on va dans des FabLab, des cantines, des espaces de coworking, des laboratoires d’idées. On a ainsi accès à des machines, des imprimantes 3D, du matériel divers pour tester et apprendre avec les autres. Et pour fabriquer ces prototypes on récupère et on fait régulièrement… les poubelles pour chiner toute sorte de matériaux !

Parmi les lieux connus où l’on pratique le biohacking
Plateforme C sur l’île de Nantes est un atelier collaboratif.
La paillasse, un biohackerspace à Paris dans le 2ème. C’est le premier laboratoire de biologie français ouvert à tous.
La paillasse Saône à Lyon : je vous invite à découvrir leur joli site ici.

paillasse

Même de grands noms/marques créent leur lab, par exemple BNP Paris Bas ou AXA - pensés comme des lieux évolutifs pour tout ce qui est lié au digital ou aux objets connectés.

Découvrez le site Biohacking Safari : un tour du monde des FabLab et autres lieux de création qui mêle jolies photos, rencontres et interviews aux quatre coins du monde : http://biohackingsafari.com

Ce qui m’a interpellé en 3 exemples concrets
Le fait d’expérimenter sans cesse (d’où ma vague d’espoir), par exemple :

- Comment n’importe qui peut faire du biogaz avec ses déchets ménagers (le compost)
Des exemples et DIY sont à retrouver ici.

- Que faire des déchets des brasseurs ?
Les drêches de brasserie sont le résidu du brassage du malt, plus qu’un biodéchet qui aujourd’hui encombre les poubelles des brasseurs urbains les drêches se mangent ! L’idée est de s’inscrire dans l’économie circulaire (je vous en reparlerai très rapidement sur le blog).
Ces drêches nous pouvons donc les manger, faire pousser des plantes car elles fertilisent le sol, en faire des aliments pour les animaux, du compost, des substrats de culture, de l’énergie…

- Des ruches intelligentes open-source pour sauver les abeilles
Open Source Beehives propose d’aller plus loin que les traditionnelles ruches en bois, en proposant des ruches intelligentes libres, reproductibles par qui le souhaite, basées sur des solutions open hardware. Née d’un prototype réalisé par la communauté espagnole d’auto-suffisance, la « ruche intelligente » sera dotée de capteurs contrôlés par un circuit Arduino, qui permettent d’évaluer la population d’abeilles à l’intérieur de la ruche, de contrôler son évolution, et de surveiller température et humidité ambiante. Plus d’infos ici http://opensourcebeehives.net/index.html

 

Pour aller plus loin

 

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