Voici le résultat du match tant attendu entre les deux productions dans l’ère du temps, qui toutes deux dénoncent la finalité écologique du monde dans lequel nous vivons.
Le film de Yann Arthus Bertrand remporte à l’unanimité ma préférence ; en voici les raisons :
Qui dit Home dit séquences superbes, plans tournés en montgolfière (et en hélico aussi mais bon…), une musique de folie signée Armand Amar, des places à 4 euros, un DVD qui s’en suit etc.
J’ai eu la chance d’aller voir le film suivi d’une conférence débat et j’en suis ressortie confiante, animée par ce mouvement respectueux et enrichie.
Yann Arthus Bertrand a le charisme pour faire partager ses convictions, un sens de l’humour, un discours et des anecdotes de tournage qui font rêver toute une salle de ciné.
Mardi soir je ressortais du film de Hulot, à moitié endormie car sa voix est soporifique à souhait. Je me suis sentie coupable et perplexe. « Je sais, je connais, je, je, je » : Nicolas parle beaucoup et transforme son film en un plaidoyer contre les hommes, certes nous en sommes les coupables mais la prise de conscience de chacun peut nous transformer en défenseurs actifs d’un mouvement écologique qui prend alors tout son sens.
Les plans choisis sont judicieux mais on dirait du déjà vu. Oui l’Afrique souffre, les images choquent et nous calés dans notre fauteuil de cinéma on se sent bien inutiles face à ces scènes de désespoir.
Le seul point positif ce sont les citations choisies (Hubert Reeves, Al Gore, JFK, Salvator Dali etc.) des personnes sensées qui expliquent ou ont expliqué leurs craintes et la situation grave.
Un point commun non anodin, tous deux dénonce la situation au Nigéria et concentrent leur attention sur la détresse du pays, entre les bidonvilles, la pollution, le travail des enfants, le Nigéria est incontestablement une déchèterie à taille humaine…
Certes l’iceberg nous inonde déjà, on l’a frôlé, on le titille, on joue avec.
C’est de notre responsabilité d’en faire un peu plus chaque jour pour que l’on préserve notre planète mais dans cet élan de solidarité et de respect, c’est la voix de Yann Arthus Bertrand qui me donne l’envie de me surpasser dans ce sens…