Un documentaire loin de tous les clichés et qui parle avec beaucoup d’amour, de l’homosexualité.
Ils/elles sont né(e)s dans l’entre deux guerres et vivent en couple ou seul. Des portraits d’hommes et des femmes qui ont vécu l’amour, le vrai. Ils ont choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait.
Ils ont parfois lutté pour leur cause. Certains ont connu mai 68 et son élan de liberté. Les manifestations, les pros-avortements, la loi Veille. Tout un pan de l’histoire qui les a animé.
D’autres ont été mariés et n’ont pourtant connu que le vrai amour qu’avec une personne du même sexe…
Les invisibles c’est un peu filmé comme « La vie moderne » de Depardon : des témoignages touchants, des silences, des sourires, de vrais gens, de jolies mélodies au piano.
Au final la seule et précieuse chose qui ressort de ces témoignages, c’est l’amour. L’amour à deux et l’amour respectueux.
Cette semaine Sébastien Lifshitz le réalisateur des invisibles sort au ciné un autre docu déjà adoubé par les critiques : Bambi. J’ai trop hâte d’aller le voir !