Trois ans déjà, trois ans que dès que l’hiver montre son nez et transforme le mien en nez de clown venu tout droit du cirque Pinder, je sors l’arme de choc.
Il y a trois ans j’étais tombée en admiration devant ce bonnet si chaud (poil de lapin oblige (sorry B. B je te suis solidaire mais bon le lapin c’est bon et c’est si doux…).
Voici que cette année je regarde ma shapka sous un autre œil.
Je prends le métro à châtelet : je vois des gangs de shapkas (de préférence des mecs un peu caïd)
Je prends mon train à gare du nord : à l’arrêt Creil un autre convoi de shapkas s’immisce dans mon wagon.
Et voila que je tombe sur mon ennemi numéro un qui frôle souvent la vulgarité qui en porte une aussi…
Je ne sais plus quoi penser.
Jusque là ma shapka plaisait, elle faisait sourire les mamies, saliver mes copines, amusait mon boulanger.
Devenue accessoire de mode incontournable de cet hiver, la voila banalisée, copiée, fourrée de fausse fourrure à vous donner les pires allergies.
J’aurai parfois envie de leur susurrer que la mienne on la trouve pas dans la capitale, qu’elle est collector, unique etc.
Vais-je continuer à la porter ?
Pour être honnête, ma seule appréhension pour l’instant c’est pas du tout de ressembler à une rebelle de banlieue… c’est juste de me la faire voler …
C’est qui ton ennemi numéro un ? Un nom, un nom…
c’est clair qu’hélas la chapka est devenu le signe de reconnaissance de la racaille. moi je garde la mienne pour le ski, that’s all.
j’me ferais bien une toque par contre!!
Non, la tienne elle est beaucoup mieux, rien à voir, A VRAI DE VRAI!
Fais attention, tu pourrais te la faire voler! hihihi