En 2010 vous vous promenez en jupe dans le métro parisien et vous vous prenez une claque sur les fesses au détour d’un escalier.
En 2010 c’est le genre de geste qui vous met hors de vous, qui vous ferait limite pleurer.
Alors comment philosopher en 2010 quand on est une victime ?
On regrette d’abord de ne pas avoir couru après car une simple insulte (connard) ne suffit guère.
On se dit que les beaux quartiers ( Charles de Gaulle étoile) attirent des rapaces délurées.
On a grandement envie de partir de cette ville parfois si folle…
On se dit que le lendemain on mettra sa tenue de ski et qu’on oublie les jupettes tant qu’on peut…
On se dit que si on était fringuée comme une (pute) aguicheuse on comprendrait mais là…
On se dit que finalement qu’il y en a qui n’ont pas de chance : pas d’éducation, pas de respect, aucune humilité et la grossièreté comme marque de fabrique.