Pour ce remake signé Nicolas Briançon j’y suis allée les les yeux fermés ( voir ma critique de Volpone et D.A.F Marquis de Sade : deux pièces mises en scène par Nicolas).
Les deux heures annoncées m’ont certes un peu effrayées mais je me suis régalée, transposée ici dans le Vérone des années 50.
Ana Girardot est une Juliette déterminée qui prend la lumière comme jamais. Elle est à la fois fleur bleue et très directe.
La troupe sur scène est pleine d’énergie et la mise en scène est encore une fois sublimée par les idées de Nicolas Briançon : il y a des chorégraphies, de vrais musiciens, des arrivées sur scène depuis l’orchestre et j’en passe.
Le Roméo en question ici Niels Schneider est plutôt bon acteur mais j’ai trouvé son acolyte Dimitri Storoge admirable sur scène.
Post-scriptum théâtral : je serai de passage au festival d’Avignon mi juillet et je compte bien dénicher pour vous les futures pièces à succès !