Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de deux très beaux films que j’ai vu récemment en streaming : Masaan et Mustang.
L’un se passe en Inde à Bénarès (cela m’a d’ailleurs donné très envie de bouquiner sur ce pays que je ne connais pas et de l’inscrire à ma wishlist voyage). Le second en Turquie dans une campagne à 1 000 km d’Istanbul.
Ces deux films ont pour point commun la jeunesse, la liberté d’aimer et le rouage des traditions… Une liberté controversée dans ces pays où aimer librement qui on veut n’est pas autorisé.
Dans Masaan on découvre deux portraits croisés de jeunes gens qui tombent éperdument amoureux et vont tous deux perdre tragiquement leur amour. La jeune fille va tomber sur le chantage d’un policier qui la découvre entrain de commettre « l’acte » elle qui se fait passer pour une femme mariée afin de pouvoir goûter au plaisir de la première fois avec celui qu’elle aime.
Le jeune homme lui, tombe amoureux et le destin de sa condition de vie le long du Gange va rappeler aussi sa bien-aimée. Je ne développe pas trop pour vous inviter à le voir au plus vite.
C’est emprunt de poésie, de traditions, de valeurs et de toutes les saveurs de l’Inde.
En Turquie dans Mustang on tombe sur une famille de 5 filles. La dernière des cinq soeurs va voir partir ses soeurs une par une par mariage forcé. Elles n’ont pas leur mot à dire. On choisit leur époux on les bride ainsi de chaque petit plaisir de l’adolescence.
Ce que j’ai adoré c’est cette mise en abîme de l’insouciance de la jeunesse, d’une fratrie de filles pétillantes qui auront chacune un destin parfois tout tracé.
Nous sommes bientôt en 2016, ces deux films reflètent une réalité encore bien encrée et actuelle dans de nombreux pays.
J’ai épousé mon mari par amour, sans contraintes ni dictats.
Durant mon voyage l’an dernier, j’ai rencontré des jeunes femmes au Maroc ou en Birmanie qui ont aussi cette vie si particulière de part leur religion ou leur caste.
Je repense très souvent à elles, à leur maternité si jeune, au bébé qu’elles portaient en écharpe, au port imposé ou non de leur voile…
Je souhaite à toutes ces femmes et tous ces jeunes gens de vivre heureux et libres, de s’amuser avec un petit rien, de rire de l’insouciance et surtout de trouver et de recevoir l’amour, le vrai.
Je l’ai vu hier le deuxième film que tu cites et j’ai adoré ! mais c’est dure quand même.