Merci l’aquabike ! Sans cette séance où mes jambes s’en souviennent encore je n’aurai eu écho de cette pièce fabuleuse.
J’avais entendu entre deux coups de pédales la prof parler d’une pièce qui avait pour décor principal un hammam. Après mes recherches Googlelesques, j’ai donc trouvé la pièce et j’y suis allée ce mercredi. La salle était comble. Une odeur d’eucalyptus l’embaumait. Je ne m’étais donc pas trompée, nous étions au hammam.
Un hammam algérien. Le décor est léger : les raclettes, tabourets, sceaux et autres gants viendront agrémenter les scènes de vie de la pièce.
Dans ce lieu vont défiler des femmes de tous les âges, avec leurs histoires et une façon de narrer leurs conditions de vie très personnelle.
Le mariage forcé, les enfants, la guerre, le mari violent, les immigrés, le voile, leur vision de la France ce territoire d’accueil, chaque tirade est très bien écrite et jouée par des actrices surprenantes, attachantes.
Cette pièce est écrite par une algérienne qui parvient à mieux nous faire appréhender cette culture que l’on ne connaît pas bien, à nous faire relativiser sur nos vies paisibles. C’est un grand bol d’air, le dénouement de la pièce est aussi tragique que certains passages narrés par les comédiennes. Ce genre de fin qui nous fera se rappeler longtemps de cette ode à la femme.
La pièce se termine dimanche. En espérant que son succès lui fasse jouer les prolongations !
Théâtre 13 Seine – Paris 13ème.