Le théâtre de l’atelier a célébré en grande pompe Marguerite Duras.
3 spectacles en une soirée, 3 pièces sinon rien… Le Square, Savannah Bay et Marguerite et le président.
Par manque de temps je n’ai pu me rendre qu’à une seule de ces représentations : Marguerite et le président. L’écrivaine et François Mitterrand.
L’année de ma naissance (1985) ces deux personnages se sont rencontrés à plusieurs reprises pour des échanges pleins de bon sens.
On pourrait s’attendre ici à une conversation entre deux adultes érudits.
A ma grande surprise Marguerite Duras (Loredana Spagnuolo sur scène) a une dizaine d’année. Jean-Marie Galey campe quant à lui un François Mitterrand très ressemblant !
Cette jeune Marguerite est espiègle, rieuse et surtout très curieuse. Elle me rappelle Clothilde Baudon la pianiste blonde dans l’effrontée…
Elle interroge François Mitterrand sur des préoccupations qui devraient être si lointaines de celles d’une enfant de son âge : l’Afrique, la géopolitique, Reagan, le communisme, Kadhafi…
Au final cette pièce est tout en légèreté. Cela m’a donné envie de relire du Duras j’ai donc commandé expressément Savannah Bay, la douleur et un barrage contre le pacifique. Mes vacances s’annoncent studieuses…