Festival d’Avignon – Les cavaliers

Le théâtre actuel nous a vraiment gâté cette année avec une programmation incroyable… (Les chatouilles, le Dalaï et moi, nuit d’été etc.).
Il nous a notamment offert une pièce matinale et une belle leçon de vie : les cavaliers adapté du roman de Joseph Kessel.

 

Un magnifique tableau en terre afghane
La pièce est transposée en Afghanistan lors du Bouzkachi du roi, l’événement incontournable de la région pour lequel les meilleurs cavaliers s’affrontent. La mise en scène est signée Eric Vouvron, le mari de Sophie Forte (dont je reparlerai dans mon prochain post sur le Dalaï et moi… Ils forment eux aussi un couple ultra talentueux).

Revenons-en à la pièce
Les cavaliers c’est un duel père/fils – le grand Tourzène versus Ouroz (Grégory Baquet) sur fond de compétition et d’amour pour Jehol leur sublime étalon star du Bouzkachi. Avec eux leur fidèle serviteur Mokkhi (Eric Bouvron) qui accompagne Ouroz ce jeune homme parfois fringuant et têtu dans son voyage à travers les contrées afghanes.

 

Le voyage initiatique
Troisième pilier de la pièce, Khalid K. chanteur et bruiteur expectionnel nous transporte « en live » dans une balade orientale authentique.

Eric quant à lui nous offre une mise en scène incroyable. Des effluves d’encens, un kilim, des tabourets en guise de montures. Et ce n’est pas pour rien que l’ambiance est aussi véritable… Eric et sa troupe ont pris le temps de partir en Ouzbéskistan s’imprégner de la vie locale et des coutumes pour nous proposer ce magnifique tableau.

Là encore à la fin de la pièce nous pouvons échanger avec la troupe. Nous proposons à Khalid de l’emmener avec nous le soir même au cloitre des Célestins pour écouter l’univers musical de notre ami Marc de la Canaille dans Interzone extended.
Il accepte volontiers et nous le retrouvons le soir pour un très belle interlude orientale/instrumentale/poétique.

Les cavaliers c’est donc une très belle prestation et une parfaite immersion.
J’ai ressenti cette même invitation au voyage que dans la pièce très réussie « A mon âge je me cache encore pour fumer »  (lire mon post ici).

 

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