Pause
Le temps s’arrête à Oualidia, cette jolie bourgade marocaine tournée vers l’océan.
Vous êtes d’abord étonné par sa beauté lagunaire.
Un banc de sable immense dans une anse protégée des grosses vagues de l’atlantique ; quelques bateaux colorés et le bleu du ciel qui se confond avec celui de la mer au gré des marées.
A Oualidia les couchers soleil sont rose fluo et les réveils vite ensoleillés.
Rituel du petit matin je prends mon délicieux jus d’orange pressé et le traditionnel thé à la menthe au café de la jeunesse. Ici même les cafés ont une jolie appellation : le café des amis, la jeunesse…
Je regarde les voitures passer, le marchand de pain arriver, le boucher qui s’installe et le gardien de parking au gilet fluo qui commence à s’activer.
Mobylettes
Puis arrive le tintamarre des mobylettes des pêcheurs – ici on vous alpague gentiment pour vous proposer des huîtres, des oursins, des couteaux, des amandes de mer le tout pour quelques dirhams qui ne vous ferons aucunement culpabiliser de procéder à une cure très iodée tout au long de la journée.
J’ai flashé sur une moto bécane marron flambant neuve. Je ferai fureur avec ça en France. Cette moto bécane appartient à Aless.
C’est à lui que je commande mon plateaux de 10 huîtres pour moins de 6 euros. C’est avec lui que je prends le temps de papoter et c’est aussi lui qui me retrouve quand je restée éloignée des quelques touristes rares en ce mois d’octobre.
Oualidia c’est petit. On croise souvent les mêmes pêcheurs tout sourire au volant de leur monture rodée au commerce de fruits de mer.
Luxe caraïbien
Je m’accorde une pause détente à la Sultana.
Le palace 5 étoiles est d’une beauté rare avec son ponton qui donne sur la lagune et promet des airs de paradis.
J’ai adoré le hammam. Compter environ 40 euros pour le hammam + gommage avec accès illimité à la piscine intérieure.
Plateau de fruits de mer
Autre institution de la bourgade qui se trouve face à la douce lagune : l’araignée gourmande !
Connu comme le loup blanc le restaurant propose tous ces délices de la mer ; laissez-vous donc tenter par un demi homard bien mérité accompagné de quelques gouttes d’une cuvée locale.
Oualidia résonne déjà comme l’avant dernière étape de notre roadtrip au Maroc et je me promets déjà d’y revenir…
Dès lors que l’appel des huîtres sera trop présent et que le joyeux klaxon des mobylettes me manquera !